Article paru dans l'hebdo gratuit "Coté Quimper" n°119 du 10 au 16 septembre 2014 sous la plume de Sébastien Lechat. Il relate l'enlèvement et la destruction de 44 000 dossiers dans les locaux du STO à Quimper le 14 janvier 1944.
En février 1943 afin de palier le manque de main-d'œuvre dans les usines d'armement allemandes, le gouvernement de Vichy met en place le Service obligatoire du travail (STO). Une action éclair de la Résistance à Quimper en compromet l'application.
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Extrait du magazine municipal d'information de Plozevet "Tal Ar Sonerien", numéro 10 de janvier 2014. Il s'agit d'un article écrit par Paul Le Bescond intitulé "Les Casemates allemandes ou l'atlantikwall à Plozevet"
Parler des casemates allemandes à PLOZEVET sans évoquer brièvement le Mur de l’Atlantique n’aurait pas de sens. La commune était située sur cette longue chaîne de blockhaus qui s’étirait de la Norvège à la frontière espagnole,sur 5000 Km que l’on nomme également Rempart de l’Atlantique.Revenons plus de soixante années en arrière. L’occupation de la Bretagne est assurée dès la fin 1940 par le XXVe corps d’armée allemand. Au début de 1941, la Kriegsmarine décide d’édifier des bases sous-marines sur la façade Atlantique. Quelques mois plus tard les ports de Brest,Lorient, St-Nazaire, La Pallice et Bordeaux sont prêts à accueillir les fameux U-Boots.
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Guy Le Corre est cheminot. C’est l’un des membres fondateur d’un réseau de résistance à Rennes. Il raconte son passage dans la région dans un livre de René Chesnais intitulé « La guerre et la résistance dans le Sud de l’Ille et Vilaine » :
Je suis venu à Rennes en avril 1942. Une fois arrivé à Rennes, j'ai été envoyé en déplacements à Pont- L'abbé et à Pont-Labbé, j'étais chargé d'un embranchement allemand qui amenait des sables et des cailloux de la plage de Tréguennec, de la Torche à Pont l’Abbé.
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Le site du Likès dispose d'un dossier complet relatif à la vie de l'école sous l'occupation, depuis l'arrivée des Allemands jusqu'au départ de ceux-ci et aux démolitions des bunkers construits sur le site pendant cette période. Ci-dessous un extrait du témoignage du Frère Jean-Louis Kerouanton. Après le départ des Allemands, les frères démolissent eux-mêmes les bunkers du site :
Nous avons démoli, en un mois de vacances, l’immense blockhaus qui était près de la cour Sacré Cœur. Le Frère Flochlay achetait la poudre par 50 kilos, un peu comme du pain à la boulangerie. Le maître d’œuvre était le Frère Alano, un ancien artilleur, qui s’y connaissait. On faisait sauter le blockhaus étage par étage. L’édifice résistait parce qu’il était construit avec des rails croisés et liés par du ciment. La compagnie des «Chemins de fer» a créé quelques problèmes à l’école parce qu’en dynamitant, des cailloux sont tombés sur le poste d’aiguillage en bas du tunnel. Pour contenir les éclats, on disposait des fagots sur le blockhaus, mais c’était insuffisant. C’était très artisanal et évidemment très dangereux. Tous les jeunes Frères qui étaient là ont participé à la démolition, complètement insouciants du danger parce que nous étions jeunes à l’époque. La base est restée en place. Elle a été comblée.»
Témoignage du Frère Jean-Louis Kerouanton
Pour en savoir plus : http://www.likes.org/DOSSIER-GUERRE-1939-1945 |
Jean René Canevet habite à Beg-Meil et occupe une partie de son temps de retraité à écrire la chronique du canton de Fouesnant. Le paragraphe ci-dessous est extrait du livre intitulé "La guerre 1939-1945 à Fouesnant". Tréguennec y est cité comme fournissant le gravillon nécessaire à la construction des bunker le long des côtes de la commune. En effet, si le sable était prélevé sur place et dessalé par lavage (pluvial en général) afin d'être utilisable dans la construction, le gravillon était fourni par les concasseur de Tréguennec. Les trains de petits galets et les produits de concassage en provenance de Prat Ar Hastel étaient donc expédiés à Quimper via pont l'Abbé, puis rechargés dans des charrettes réquisitionnées par l'occupant pour être distribués vers les différents points de construction sur les côtes.
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