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Les défenses du camp PDF Imprimer Envoyer

Outre les défenses de plage qui parsèment la baie d'Audierne de Penhors à La Torche, le site du concasseur de Tréguennec dispose d’un système défensif propre, qui va du simple tobrouk à l'abri pour canon, l'ensemble étant cerné par des champs de mines.

L'article publié par Alain Le Berre dans le magazine 39/45 sous le titre "Le läger Todt de Tréguennec" en juillet-aout 2008, détaille avec précision l'ensemble des défenses du camp : "[...] Ce quai, une imposante muraille de béton, haute de dix mètres et longue de 200 mètres environ, a été d'après un témoin, bâti par des travailleurs de plusieurs nationalités européennes dont des mineurs russes, le quai est fortifié.

Sur une portion de cent mètres en partant du sud, son épaisseur est de deux mètres mais à partir de là, et jusqu'à son extrémité nord-est, à sa base est accolée une longue galerie bétonnée desservant deux tunnels débouchant dans deux ouvrages vf4b à large créneau de tir pour des mitrailleuses croisant leurs feux vers la mer. Des niches et des décrochements aménagés dons les parois des tunnels permettent d'éviter les effets de tirs d'enfilade.

L'extrémité Nord de tunnel principal s'achève dans un gros blockhaus spécial, pour deux mitrailleuses adossées, l’une couvrant l'aire de travail du chantier, l'autre l'immense palud dénudée. Ce blockhaus est flanqué par un Ringstand, un tobrouk (du nom de la ville de Lybie) à mortier, ouvrage pouvant battre toute la palud dans un rayon de plusieurs centaines de mètres. Les galeries, accessibles à partir du chantier, peuvent servir d'abri antiaérien aux ouvriers. L'extrémité sud du mur s'achève sur un abri pour canon 672 avec tobrouk pouvant abriter un canon antichar ou un canon de moyen calibre couvrant la palud sud.

Sur toute sa longueur ce grand mur fortifié localement appelé le « mur-casemate » et ses fortifications intégrées sont totalement masqués des vues du large par un haut remblai de sable L'épaisseur de ce remblai à son sommet est telle qu'elle supporte une seconde voie pour Decauville.

Nous sommes ici en présence du point d'appui Qu35 situé dans le Kustenvertedigungsbereich Untergruppe ou sous-secteur de défense côtière de Plogastel Saint- Germain (dépendant du KVGr, Quimper - 894./IR 265. /ID), les Caucasiens de la 2.Kpie du 800. Nordkaukasian Bataillon occupent les lieux depuis novembre 1943 sous le commandement de l’Oberleutnant Hermann Bicking [...]"

 

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Note

Voir également l'article sur les galeries